Hier encore, le tatouage était pratiqué de façon à déterminer l’appartenance à un groupe ethnique. En tout cas, c’est ce que la civilisation polynésienne raconte. Mais l’histoire retrace les pas du tatouage depuis la Polynésie jusqu’à sa propagation dans le monde entier. Et depuis, différentes localités géographiques ont utilisé le tatouage différemment. Comme le cas des Grecs, des Romains, des Japonais ou encore le peuple Aïnu.
A quoi servait le tatouage?
Pour les Grecs, le tatouage constitue un moyen de communication entre les espions. Du côté des Romains, les esclaves et les criminels étaient marqués par le tatouage. En Asie occidentale, le peuple Aïnu s’en servait afin d’indiquer un statut social avec une connotation religieuse. Et enfin, pour les Japonais, ils ont préféré gardé le côté artistique et créatif de cette pratique. Et depuis, les techniques japonaises demeurent la référence en termes de tatouage. Ce qui a permis à Riu et Shenron de s’imposer en force dans les légendes de cet art.
Le tatouage dans la société actuelle
Depuis une décennie, le secteur du tatouage a connu un essor considérable. C’est devenu un phénomène de mode dans la société actuelle. Cette révolution culturelle ne se limite pas d’une frontière à une autre ni d’un âge à un autre. Elle se généralise et prend racine dans le monde de la mode. Apparu aux Etats-Unis dans les années 70, en même temps que le mouvement hippie, il s’est vite répandu en Europe dans les années 80. Aujourd’hui, le tatouage influence toute personne de tout âge. Hommes et femmes sont aussi touchés par ce phénomène, favorisant ainsi le développement et l’élargissement du champ du tatouage.
Jadis, cette pratique avait une signification d’appartenance. De nos jours, le tatouage prend un autre sens. C’est devenu une culture de reconnaissance. La progression massive du tatouage dans la société actuelle se justifie par sa médiatisation. Acteurs, artistes, sportifs et toute autre célébrité intensifient l’exhibition du tatou. Ce qui lui a permis de s’embourgeoiser dans tous les milieux sociaux. Un univers tournant à deux sens, un qui va dans la mode et l’autre qui se faufile dans d’autres cultures.